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La salle d’attente

Photo de Fabrizio Verrecchia provenant de Pexels

Première tentative infructueuse. Après trois mois d’attente, j’ai récemment reçu la réponse négative d’une maison d’édition romande. Donc, ma quête se poursuit, une quête qui va m’exiger de la patience. Et je sais que ce n’est pas un de mes points forts! Mais qu’importe, je suis déterminé à faire vivre mon roman et je ne vais pas lésiner sur mes efforts.

En soi, chercher une maison d’édition c’est tout un travail, car il ne suffit pas de lancer une recherche sur Internet et ensuite d’arroser de demandes le vaste territoire du monde de l’édition. Il est peu probable que le résultat soit positif. Donc, il va falloir faire un choix avant d’envoyer mon manuscrit. Entre autres, je dois vérifier si celui-ci correspond au type d’ouvrages édités par la maison d’édition. Parfois, certaines maisons d’édition sont spécialisées dans tel ou tel genre littéraire et cela peut faciliter la tâche, mais ce n’est pas toujours le cas.

Ensuite, il faut prendre connaissance des conditions d’envoi d’un manuscrit et chaque maison d’édition a ses propres exigences. Enfin, vient le moment de l’envoi, mais ce n’est pas un boomerang qui revient à tous les coups. S’il revient, c’est parfois après trois mois, voire six mois ou même plus selon les cas. Attente. Patience.

D’ailleurs, je crois ne pas me tromper en disant que la majeure partie des maisons d’édition affirment clairement et d’emblée qu’en cas de refus, aucune réponse ne sera envoyée. Il semblerait que nous soyons nombreux et nombreuses à envoyer nos manuscrits. Donc, vu le temps que tout cela peut prendre, j’ai préparé une bonne dose de patience et un zeste d’organisation pour assurer un suivi efficace.

Dans ces conditions, je suis très reconnaissant aux personnes qui peuvent me mettre en contact direct avec une maison d’édition. Lorsque cela arrive c’est un grand soulagement pour moi, car non seulement l’approche est plus personnelle et directe, mais cela me fait gagner un temps précieux que je peux consacrer, par exemple, à mon prochain roman qui d’ailleurs commence à prendre forme. Je vous en dirai plus dans mes prochains articles.

En écrivant cet article, l’image d’une gare me vient en tête. Je pense à une maison d’édition et je vois une gare très fréquentée, avec beaucoup de passage. Mais, si une foule rempli l’espace de cette gare, peu d’entre nous auront la possibilité d’aller sur le quai. Je sens que je vais passer pas mal temps dans la salle d’attente, car mon train n’a pas encore été annoncé sur le tableau d’affichage. Dans tous les cas, je ne partirai pas, ça non, car je compte bien ne pas le rater!

A bientôt pour un nouveau voyage!

4 réponses sur « La salle d’attente »

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